Friday, June 03, 2005

Je m'appelle Maïté

Je m'appelle Maïté
Avec sérénité
Je goûte au plaisir fruité
De la futilité

Je m'appelle Maïté
J'ai le cœur habité
D'un penchant inusité
Pour mon bel invité

Je m'appelle Maïté
C'est avec dextérité
Que la folie j'ai imitée
Pour les festivités

Tuesday, May 31, 2005

Voilà comment occuper ses week-end : composer une chanson ! (tout est dans la suggestion)

Couplet 1 :
Un soleil se promène
Il a le visage blème
Il a bien de la peine
Mais tout d'suite vient Karen !

Refrain :
Elle avait les cheveux rouges
Qui flottaient dans le vent
Elle avait son corps qui bouge
Sur son grand cheval blanc... son cheval blanc

Couplet 2 :
Le soleil la caresse
Y'n'ira pas à la messe
Mais peut être à confesse
Raconter ses faiblesses

Refrain :
Elle avait les cheveux rouges
Qui flottaient dans le vent
Elle avait son corps qui bouge
Sur son grand cheval blanc... son cheval blanc

Couplet 3 :
Présente moi ta jeunette
Lui a dit le vieux prêtre
Ou sinon je te jette
Chez mon pote Lucifer !

Refrain :
Le méchant aux cheveux rouges
Eructant tel un volcan
Celui qu'a la queue qui bouge
Et sa fourche entre les dents... entre les dents

Refrain :
Le méchant aux cheveux rouges
Eructant tel un volcan
Celui qu'a la queue qui bouge
Et sa fourche entre les dents... entre les dents

Friday, January 28, 2005

Trial of Old Drum

"Mesdames et Messieurs du Jury,
Même les meilleurs amis qu'on a dans ce monde peuvent vous tourner le dos,
et même devenir nos pires ennemis.
Nos fils et nos filles qu'on a élevés avec Amour et dévouement peuvent se montrer ingrats.
Ceux avec qui on a voulu construire notre bonheur, et notre vie, finissent parfois par nous trahir.
Ceux qui nous encensent et se prosternent devant nous quand le succès nous comble,
sont souvent les premiers à répandre sur nous les pires méchancetés lorsque la chance tourne et que l'échec nous guette.
Mais le seul, qui JAMAIS ne se révèlera avide ou vénal, le seul qui ne se détournera jamais de vous, qui restera fidèle à vos côtés, quelques soient les revers de fortune que vous connaîtrez, le seul qui restera, c'est votre chien.
Mesdames et Messieurs du Jury, C'est lui votre meilleur ami.
Dans la prospérité, ou dans la pauvreté. Dans la santé, ou dans la maladie.
Il dormira à même le sol glacé, en butte au vent glacial de l'hiver, ou dans une tempête de neige, pourvu qu'il puisse être aux côtés de son maître.
Il restera fidèle.
Quoique vous lui offriez, il lèchera humblement votre main afin d'atténuer vos chagrins et vos souffrances.
Il veillera sur le sommeil de son pauvre maître comme sur celui d'un vrai prince.
Et lorsque tous les amis s'en sont allés, lui il est toujours là.
Et si par malheur le destin s'acharne sur son maître jusqu'à en faire un pariat de la société, et qu'il ne lui reste plus rien, ce fidèle ami considérera encore comme un privilège si on lui accorde d'accompagner son maître.
Afin de pouvoir le protéger du danger, et combattre ses ennemis.
Et lorsque vient l'heure de s'endormir à jamais, et que le dernier souffle le sépare pour toujours de son maître, et qu'on dépose ce qui reste de lui tout au fond d'un trou, qu'importe si tous les autres poursuivent leur chemin.
Car auprès de la tombe, indéfectible, on trouvera encore le Noble chien.
La tête posée entre ses pattes, et les yeux tristes, mais ouverts, attentifs au moindre danger.
Dévoué et fidèle jusqu'au bout.
Quoiqu'il en court"

Friday, December 17, 2004

Insagesse...


Blasée de la sagesse trop stérile
Comme la disait Érasme, moi là je m'enquille,
Subissant mes spasmes poétiques de pacotille.

La vie recommence sous l'astre myrtille.

Je touche pas une quille
Et hélas je resquille,
Pour pas une bille,
Trop volubile
Je vomis mes biles
Me "kill" petit à petit
Tombe comme un cil
Et l'essai assassine.

Le forfait est fait,
J'ai mis l'essai, assis ma gloire
Dans la zone noire,
Le désespoir.

Et j'en ai marre
Comme pour une femme trop absente
Pour moi d'l'absinthe et d'la menthe
Fumer des blunts, braquer des banques...

Sunday, December 05, 2004

Je rêve de toi...


Je ne dors pas je rêve de toi
J'idéalise...

Une douce brise d'indolence
Parcourt mon coeur en silence
Emanation onirique
et magique...
c'est mon coeur qui palpite
Ses battements qui l'agitent.

Rare douceur en mon gîte
Grâce à toi je cogite :
Un coeur ouvert en vers,
Et l'amour en travers.

Je travaille à t'aimer
Car nous sommes éloignés
Mais avec toi je cingle
Sur un océan d'amour.
Ô oui de ce jeu, on la tire notre épingle...

Friday, November 12, 2004

"La nuit des temps" de Barjavel

  • "La nuit des temps" Barjavel, extraits.
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    - Vous êtes Eléa ?
    - Je suis Eléa.
    - Et vous ?
    - Je suis Païkan.
    - Qui est Païkan ?
    - Je suis à Eléa, dit Païkan.
    - Je suis à Païkan, dit Eléa.
    L'homme réfléchit un instant.
    - Païkan n'est pas convoqué, dit-il. Coban veut voir Eléa.
    - Je veux voir Coban, dit Païkan.
    - Je vais lui faire savoir que vous êtes là. Vous allez attendre.
    - J'accompagne Eléa, dit Païkan.
    - Je suis à Païkan, dit Eléa.

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    Brusquement, il y eut sur l'écran un couple d'enfants.
    On les voyait de dos, et de face dans un immense miroir qui reflétait un arbre.
    Entre le miroir et l'arbre, et sous l'arbre et dans l'arbre, il y avait une foule.
    Et devant le miroir, à quelques mètres les uns des autres, chacun debout devant son image, se tenaient une vingtaine de couples d'enfants, torse nu, couronnés et bracelés de fleurs bleues, vétus d'une courte jupe bleue et chaussés de sandales.
    Et sur chachun de leurs tendres orteils, et aux lobes de leurs oreilles, était collée, légère et duveteuse, une plume d'oiseau doré.
    La fillette du premier plan, la plus belle de toutes, était Eléa, reconnaissable et différente.
    Différente moins à cause de l'âge que la paix et la joie qui illuminaient son visage.
    Le garçon qui était debout près d'elle la regardait, et elle regardait le garçon.
    Il était blond comme le blé mûr au soleil.
    Ses cheveux lisses tombaient droit autour de son visage jusqu'à ses épaules fines où déjà les muscles esquissaient leur galbe enveloppé.
    Ses yeux noisettes regardaient dans le miroir les yeux bleus d'Eléa, et leur souriaient.
    Eléa-adulte parla, et la traductrice traduisit.
    - Quand la Désignation est parfaite, au moment où les deux enfants désignés se voient pour la première fois, ils se reconnaissent...
    Eléa-enfant regardait le garçon et le garçon la regardait. Ils étaient heureux et beaux. Ils se reconnaissaient comme s'ils avaient marché toujours à la rencontre l'un de l'autre, sans hâte et sans impatience, avec la certitude de se rencontrer.
    Le moment de la rencontre était venu, ils étaient l'un avec l'autre et se regardaient. Ils se découvraient, ils étaient tranquilles et émerveillés.
    Derrière chaque couple d'enfants se tenaient les deux familles. D'autres enfants avec leurs familles attendaient derrière eux.
    L'arbre avait un tronc brun énorme et court. Ses premières branches touchaient presque le sol et les plus hautes cachaient le plafon s'il y en avait un. Ses feuilles épaisses, d'un vert vif strié de rouge, auraient pu cacher un homme de la tête aux pieds. Un grand nombre d'enfants et adultes se reposaient, allongés ou assis sur ses branches, ou sur ses feuilles qui traînaient au sol. Des enfants sautaient d'une branche à l'autre, comme des oiseaux. Les adultes portaient des vêtements de couleurs diverses, les uns entièrement vêtus, d'autres -femmes ou hommes- seulement des hanches aux genoux. Certains et certaines ne portaient qu'une bande souple autour des hanches. Quelques femmes étaient entièrement nues. Aucun homme ne l'était. Les visages n'étaient pas tous beaux, mais tous les corps étaient harmonieux et sains. Tous avaient, à peu de chose près, la même couleur de peau. Il y avait un peu plus de variété dans les cheveux, qui aillaient de l'or pur au fauve et au brun doré. Des couples d'adultes se tenaient par la main.
    Au bout du miroir apparut un homme vêtu d'une robe rouge qui lui tombait jusqu'aux pieds. Il s'approcha d'un couple d'enfants, sembla se livrer à une courte cérémonie, puis il les renvoya se tenant par la main.
    Deux autres enfants vinrent les remplacer.
    D'autres hommes rouges vinrent du bout du miroir vers d'autres enfants qui attendaient, et qui s'en furent, quelques instants plus tard, se tenant par la main.
    Un homme rouge arriva du bout du miroir et s'approcha d'Eléa. Elle regarda dans la glace. Il lui sourit, se plaça derrière elle, consulta une sorte de disque qu'il portait dans la main droite et posa sa main sur l'épaule d'Eléa.
    - Ta mère t'as donné le nom d'Eléa, dit-il. Aujourd'hui tu as été Désignée. Ton nombre est 3-19-07-91. Répète.
    - 3-19-07-91, dit Eléa-enfant.
    - Tu vas recevoir ta clé. Tends la main devant toi.
    Elle tendit la main gauche, ouverte, paume en l'air. L'extrémité de ses doigts vint toucher sur la glace l'extrémité de leur image.
    - Dis qui tu es. Dis ton nom et ton nombre.
    - Je suis Eléa 3-19-07-91.
    L'image de la main dans le miroir palpita et s'ouvrit, découvrant une lumière déjà éteinte et refermée, d'où un objet tomba dans la paume tendue. C'était une bague. Un anneau pour un doigt d'enfant, surmonté d'une pyramide tronquée dont le volume n'excédait pas le tiers de celle portée par Eléa-adulte.
    L'homme rouge la prit et la lui passa au majeur de la main droite.
    - Ne la quitte plus. Elle grandira avec toi. Grandis avec elle.
    Puis il vint se placer derrière le garçon. Eléa regardait l'homme et l'enfant-garçon avec des yeux immenses qui contenaient chacun la moitié de l'aurore. Son visage grave était lumineux de confiance et d'élan.
    Elle était pareille à la plante nouvelle, gonflée de jeunesse et de vie, qui vient de percer le sol obscur, et tend vers la lumière la confiance parfaite et tendre de sa première feuille, avec la certitude de bientôt, feuille après feuille, elle atteindra le ciel...
    L'homme consulta son disque, posa sa main gauche sur l'épaule gauche du garçon et dit :
    - Ta mère t'as donné le nom de Païkan...
    Une explosion rouge déchira l'image et envahit l'écran, noya le visage d'Eléa-enfant, effaça le ciel de ses yeux, son espoir et sa joie.
    L'écran s'éteignit. Sur le podium, Eléa venait d'arracher de sa tête le cercle d'or.
    - On ne sait toujours pas à quoi sert cette foutue clé, grommela Hoover.

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    Elle expliqua que la clé portait, inscrits dans sa substance, tout le bagage héréditaire de l'individu et ses caractéristiques physiques et mentales. Elle était envoyée à l'ordinateur central qui la classait, et la modifiait tous les 6 mois, après un nouvel examen de l'enfant.
    A 7 ans, l'individu est définitif, la clé aussi.
    Alors avait lieu la Désignation.
    - La désignation, qu'est ce que c'est ?
    - L'ordinateur central possède toutes les clés, de tous les vivants de gondawa, et aussi des morts qui ont fait des vivants.
    Celles que nous portons ne sont que des copies. Chaque jour l'ordinateur compare entre elles les clés de 7 ans.
    Il connait tout de tous. Il sait ce que je suis, et aussi ce que je serai.
    Il trouve parmi les garçons ceux qui sont et seront ce qu'il me faut, ce qui me manque, ce dont j'ai besoin et ce que je désire.
    Et parmi ces garçons il trouve celui pour qui je suis et je serais ce qu'il lui faut, ce qui lui manque, ce dont il a besoin et ce qu'il désire. Alors il nous désigne l'un à l'autre.
    Le garçon et moi, moi et le garçon, nous sommes comme un caillou qui avait été cassé en deux et dispersé parmi tous les cailloux cassé du monde.
    L'ordinateur a retrouvé les deux moitiés et les rassemble.
    Ils sont élevés ensemble. Dans la famille de l'un, puis de l'autre, puis dans l'une, puis dans l'autre. Ils prennent ensemble les mêmes goûts, les mêmes habitudes. Ils apprennent ensemble à avoir les mêmes joies. Ils connaissent ensemble comment est le monde, comment est la fille, comment est le garçon.
    Quand il vient le moment où les sexes fleurissent, ils les unissent, et le caillou rassemblé se ressoude et ne fait plus qu'un.
    - Superbe ! Et ça réussit tout le temps ? Votre ordinateur ne se trompe jamais ?
    - L'ordinateur ne peut pas se tromper. Parfois un garçon ou une fille change, ou se développe de façon imprévue. Alors les deux morceaux de caillou ne sont plus des moitiés, ils tombent l'un de l'autre.
    - Ils se séparent ?
    - Oui.
    - Et ceux qui restent ensemble sont très heureux ?
    - Tout le monde n'est pas capable d'être heureux. Il y a des couples qui, simplement, ne sont pas malheureux. Il y a ceux qui sont heureux et ceux qui sont très heureux. Et il y en a quelques-uns dont la Désignation a été une réussite absolue, et dont l'union semble avoir commencé au commancement de la vie du monde. Pour ceux-là, le mot bonheur ne suffit pas. Ils sont...
    - "IL N'Y A PAS DE MOTS DANS VOTRE LANGUE POUR TRADUIRE LE MOT PRONONCE."
    - Vous même étiez-vous :
    --> pas malheureuse,
    --> heureuse,
    --> très heureuse,
    --> ou bien...plus que...machin...inexprimable ?
    La voix d'Eléa se figea, devint dure comme du métal.
    - Je n'étais pas, NOUS étions...
  • Ti si sve (Dino)

  • Ti si sve (spéciale dédicasse à Maxou)

    Razmišljam kuda da krenem // Je réfléchis où je dois aller
    Da potražim te // Pour te trouver
    I da li je put kojim sad krećem // Et si le chemin que j'ai pris
    Pravi put do tebe // Mène à toi

    I mislim samo na jedno // Et je pense qu'à une chose
    Da sresti ću te // Que je te rencontrerai
    Da li snovi i stvarnost postat ce jedno // Et si les rêves et la réalité ne deviendront qu'un
    Kad ugledam te // Quand je te verrai

    Ti si sve // Tu es tout
    O čemu sanjam ja // Ce dont je rêve
    Ti si sve // Tu es tout
    O čemu mastam ja // Ce dont je rêve
    Ti si sve // Tu es tout
    Pogledaj u mene // Regarde moi
    U mojim očima vidjet ćeš // Dans mes yeux tu verras
    Da volim te // Que je t'aime

    Kao dobra vila iz bajke // Comme une bonne fée d'un conte
    Avakog trena si tu // Tu es là à tous les instants
    Kao tanke sunčeve zrake // Comme les fins rayons du soleil
    Obasjavaš mi put // Tu éclaires mon chemin

    I već se pitam do kada ću // Et je me demande déjà, jusqu'à quand
    Na tvoj dodir čekati ja // Je vais attendre ton toucher
    Jer uvijek kad se probudim // Parce que, quand je me réveille,
    U sobi sam sam bez tebe sam // Je suis seul sans toi dans la chambre.

  • Sunday, October 31, 2004

    Who knows him ?

    Who knows him as well as I do ?
    Who knows his laugh, his smile.
    The way he throws his glances ?
    The way he drives, the things he does ?
    The curl of his hair at the back of his neek,
    The words he uses, his sense of humor,
    Each of these things I know
    and cherish as if they were my own.
    Who else but I could love
    his taste in shoes, his gestures
    His gently curved features...
    His smooth skin when he shaves,
    and his stuble, when he doesn't ?
    Who knows him as well as I do ?
    And who could love him as I do ?


    On my own, pretending he's beside me.
    All alone I walk with him till morning.
    Without him, I feel his arms around me, and when I lose my way I close my eyes and he has found me.
    In the rain the pavement shines like silver, all the lights are misty in the river.
    In the darkness, the trees are full of starlight...
    And all I see is him and me forever and forever.
    And I know, it's only in my mind.
    That I'm talking to myself and not to him.
    And although, I know that he is blind...
    Still I say, there's a way for us.
    I love him but when the night is over.
    He is gone... the river just a river.
    Without him the world around me changes.
    The trees are bare and everywhere the streets are full of strangers.
    I love him... but everyday I'm learning...
    All my life I've only been pretending.

    Why is it that after all the pain you've put me through I still seem to love you ?
    Every time I see you, it's like meeting you for the first time all over again.
    It's the butterflies in my stomach, the not knowing what to say, the memories of what we had, and the pain I was left with-you've caused me more heartache than anyone-but why is it that I love you more than the rest ? You're still the one.
    You'd be surprise how often, if you knew, a joke, a song, a memory, will make me think of you.
    When a girl loves a guy, the sweetest thing in the world is to hear him admit that he treasures her.
    All I want is a guy who will protect me when I'm scared,
    Say I'm beautiful and mean it when we both know I'm not,
    Hold me when I cry, and make me laugh when I'm sad.
    How come I can't find one?
    My cuts will fade, but the pain will never really go away...
    Scars will heal but no-one could heal my broken heart,
    With every smile there is a frown hidden inside itself,
    With every laugh there is a tear,
    But it's okay because everyone says pain is only a state of mind, or is it ?